Activités de la SAMA
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Voyage en Andalousie, Mardi 9 - lundi 15 avril 2013

Pour ce voyage en Andalousie, nous avons, comme pour le voyage à Berlin du printemps dernier, fait appel à une agence réceptive espagnole pour l’organisation sur place du voyage et traité directement les vols avec une compagnie aérienne, ce qui nous a permis d’obtenir un prix de sensiblement inférieur à ce qui avait été annoncé dans un premier temps.

 Programme

Mardi 9 avril : 10h25. Vol Air-Europa vers Malága. 13h00. Arrivée à Malága. Accueil et prise en charge par un accompagnateur francophone de l’agence espagnole TER. Départ en car vers Ronda (90 km). Visite guidée de Ronda, une des plus pittoresques villes espagnoles, berceau de la tauromachie, bâtie dans un site étonnant entaillé par de profondes gorges. Continuation vers Séville (145 km).

Mercredi 10 avril : Matinée. Tour panoramique de Séville (jardins de Murillo, place d’Espagne, Tour de l’Or, plaza de toros, remparts etc.). Visite guidée de l’Alcazar, forteresse du XVIème siècle, de la cathédrale et de la Giralda, ancien minaret de  la mosquée, du quartier typique de Santa Cruz.

Jeudi 11 avril: Visite guidée du musée des Beaux Arts (œuvres de Murillo, Zurbarán, Velasquez, etc.). Départ pour Cordoue et Medina Az-Zahara (160 km). Visite guidée de Medina Az-Zahara, ancienne capitale fondée au 936 par le calife Abd Al Rahman III et détruite par les rebelles berbères en 1010. Installation à l’hôtel à Cordoue.

Vendredi 12 avril: Visite guidée de Cordoue, de la Mezquita, sa très célèbre mosquée, du quartier ancien, de la synagogue. Visite guidée de l’Alcazar, résidence des Rois Catholiques pendant la Reconquête, temps libre. 

Samedi 13 avril :  Grenade (180 km) par la « Route du Califat » jalonnée de localités, de monuments, de sites qui gardent le souvenir des luttes de la Reconquista : Priego de Cordoba, Alcalà la Real, Moclin. Prise de contact avec Grenade, visite guidée de la cathédrale et du quartier de l’Albaycin. Installation à l’hôtel.

Dimanche 14 avril : Visite guidée du Generalife et de l’Alhambra, somptueux témoins de la culture mauresque.

Lundi 15 avril : Malága (175 km). Visite guidée de la vieille ville de Malaga, de l’Alcazaba, ancienne forteresse maure des XI – XIVèmes siècles et du Castillo de Gilbrafaro, remontant aux phéniciens. 16h45. Vol Air Europa vers Paris.

Prix: Pour 25 participants : 1100 € par personne en chambre doubleSupplément chambre single :twin : 160 € pour les 6 nuits (attention, le nombre de chambres single est limité en principe à 5)  

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Conférences " Matisse " & "Picasso" à l'abbaye Saint-Germain

Madame Lepaon, conférencière de l'école du Louvre, propose une conférence sur Matisse, la recherche de la couleurvendredi 9 novembre 2012 à 18 h 30 à la salle de conférence de l'abbaye Saint-Germain. Entrée gratuite.

Elle présente ensuite Pablo Picasso, démiurge du XXe siècle, le vendredi 23 novembre 2012 à 18 h 30 à la salle de conférence de l'abbaye Saint-Germain. Entrée gratuite.

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samedi 28 mai 2011 à 14 h 30, Assemblée générale de la SAMA, salle des conférences de l'abbaye Saint-Germain.

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Sortie d’un jour à Paris, le mardi 10 mai 2011, la SAMA se propose d’organiser une journée à Paris ; au programme : l’exposition Cranach (Au Luxembourg) & Caillebotte (Jacquemart-André).

Lucas Cranach : L’exposition – la première en France qui lui est consacrée – présente un artiste majeur de la Renaissance germanique, Lucas Cranach (vers 1472-1553) et fait découvrir ses œuvres d’une élégance raffinée, ses nombreux portraits et ses figures féminines d’une grande sensualité. Elle permet de comprendre la place de Lucas Cranach dans l’histoire de l’art et son implication dans la société de son temps, touchée alors par de profonds bouleversements politiques et religieux. Une occasion exceptionnelle d’apprécier l’authenticité et l’originalité de ses peintures, dessins et gravures, son travail d’atelier mais aussi les liens étroits qui l’unissaient à ses contemporains européens, et notamment Martin Luther, en Allemagne, en Italie et aux Pays-Bas.

 Caillebotte : Dans l'intimité des frères Caillebotte, Peintre et photographe. À la croisée de la peinture impressionniste et de la photographie, cette exposition évoque l’univers artistique et intime des frères Caillebotte. La mise en regard inédite des tableaux de Gustave et des photographies de Martial  invite le visiteur à entrer dans l’intimité d’une grande famille parisienne et à plonger dans la nouvelle vie citadine qui s’installe à l’aube du XXe siècle. Les frères Caillebotte se font en effet les témoins d’une époque en pleine mutation urbaine et technique, mais aussi d’un art de vivre si souvent illustré par les artistes impressionnistes.

 Départ d’Auxerre, place de l’Arquebuse : 7 h 45 ; gare des Migraines : 8 heures. Déjeuner libre.

La visite Caillebotte au Musée Jacquemart-André sera accompagnée de notre conférencière madame Françoise Gagliano. La visite de l’exposition Cranach au Musée du Luxembourg sera libre. Pour en profiter pleinement, vous êtes invités à la conférence au Musée Saint-Germain le samedi 16 avril à 14 h 30.
Prix 55 euros pour les 2 expositions. Inscriptions (les inscriptions se feront dans l’ordre de réception, réponse rapide souhaitée) auprès de N. Petit, 18 rue Bobillot, 89000 Auxerre ; tél. : 03.86.52.05.57. Les inscriptions seront prises dans l’ordre d’arrivée. 

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18 juin 2009 : Journée à Paris ;  au programme Andy Warhol ; les Primitifs Italiens.
13 juin 2009 : Les Primitifs Italiens, conférence par Marie André Chenonier. 
6 juin 2009 : Assemblée Générale.
9 mai 2009 : Visite de l’atelier de ‘Made’.
20-27 avril 2009 : Voyage en Crète.

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Sur les traces de la Dame d’Auxerre’
              Eleutherne n’est pas un des sites les plus connus de Crète. C’était pourtant le but premier du groupe parti le 20 avril dernier, afin de visiter les lieux, au Nord-Ouest de l’île, d’où provient cette statuette longtemps mystérieuse puis identifiée comme un rare exemple de l’art crétois « dédalique », la « dame » dont le musée d’Auxerre est propriétaire depuis quelques décennies.
Nous avons donc eu la chance, car le site n’est pas encore ouvert au public, de visiter, sous la conduite d’un archéologue local, cette nécropole du septième siècle avant Jésus-Christ, dont la fouille a mis au jour quantité de vestiges : statuettes analogues à la « dame », récipients, squelettes, petits masques d’ivoire, etc. Ce fut une émotion de faire le lien entre cet endroit chargé d’une histoire qui se révèle petit à petit et la statuette qui, vingt-cinq siècles plus tard, est arrivée dans l’Yonne.
Une fois sur place, il eût été dommage de ne pas parcourir les autres sites crétois plus connus ! Cnossos, Malia, Phaestos, et les musées correspondants, nous ont révélé la richesse d’une civilisation minoenne extrêmement élaborée, dotée d’une écriture, à une époque où d’autres peuples élevaient seulement dolmens et menhirs. Mais nous avons aussi pu voir, décorées par les fleurs du printemps, les ruines gréco-romaines de Gortyne, où l’apôtre Paul fit un passage, plusieurs monastères byzantins comme Vrondissi, l’impressionnante citadelle de Réthymnon où subsistent des traces des occupations vénitiennes et turques, quelques hauts-lieux de la résistance crétoise à l’occupant ottoman au XIXème siècle, tel Arkadi.
Nous avons pris conscience d’une histoire compliquée, et nous sommes émerveillés que ce peuple ait conservé sa langue, son identité, au milieu de telles vicissitudes. La Crète d’aujourd’hui est entrée avec toute la Grèce dans l’Europe dont elle fut le berceau. Si elle a perdu le charme des petits ânes et des costumes traditionnels qu’on y voyait encore voilà trente ans, elle accueille le visiteur avec le sourire, lui offrant ses paysages sauvages, sous la couronne de neige de l’Ida.                                       [Elisabeth Gauché]

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18 avril 2009 : La Culture byzantine en Crête, conférence par le Père Daniel Rousseau.

4 avril 2009 : Visite de l’atelier de monsieur Jean-Marie Duret.

4 avril 2009 : Minos et la première civilisation Crétoise, conférence par Micheline Durand.

20 mars 2009 : La Crête, île de beauté de la Grèce, conférence par Nikos Lygeros.

7 janvier 2009 : Exposition Picasso et les Maîtres, au Grand Palais de Paris.

Samedi 17 janvier à 20 heures, salle des conférences de l'abbaye Saint-Germain.  Un spectacle musical autour de Colette, chanteuse de music-hall, compositrice, muse, proposé par les Amis des musées. Elodie Mourot, textes et chant, Verena Louis, piano et textes, Johannes Platz, violon et voix, dans une mise en scène de Fabrice Maigrot.

 

Colette : musicienne-écrivain

 
Ce samedi 17 janvier 2009, à 22 heures, la présidente de la Société des Amis des Musées (SAMA) rayonnait : elle venait de gagner un pari sur lequel bien peu auraient misé. Oubliant pour un temps les beaux-arts et le toiles peintes, la SAMA avait proposé à ses adhérents de découvrir une Colette, chanteuse de music-hall, compositrice, muse, ressuscitée, vivante… La gageure n’était pas mince.
Tout d’abord, il fallait oser investir les lieux : l’auditorium du Musée Saint-Germain n’est pas une salle de théâtre et les quelque cinquante personnes qui avaient réservé et se sont trouvées occuper les premiers rangs ont eu raison, elles ont bénéficié d’un confort d’écoute et de vision supérieur aux arrivés de la dernière heure, quant aux arrivés de la dernière minute, restés loin des bouches de chaleur, ils se sont réchauffés lors des applaudissements et en venant, lors des félicitations au contact aux artistes.
Ensuite, il fallait oser proposer une pièce inclassable : assemblage de textes, de chant, de musique. Objet improbable qui ne tient que par le jeu des acteurs, l’implication des musiciens, les qualités d’une mise en scène toute en nuances.
            Colette, nous la connaissons tous pour l’avoir lue, mais, la lisant, on n’accède pas à la femme du monde qui participait, et de quelle manière, à la vie de son siècle. Y parvenir impose de relire ses critiques, égrenées dans les quotidiens de l’époque, d’entendre la musique, qu’on lui composait ou qu’elle-même composait.
Qui lit aujourd’hui une critique du 25 juillet 1903 concernant un petit concert donné à Paris ? Qui se souvient des vingt-cinq candidats au Concours du conservatoire de 1906 et de la météo de ce jour ? Lors d’un des morceaux de bravoure du spectacle, nous nous délectons d’une Colette découvrant une malheureuse candidate qu’elle éreinte d’une critique qui commence féroce et évolue de phrase en phrase pour se terminer en déclaration torride.
Autre sommet, musical celui-là, un extrait mis en scène de l’Enfant et les sortilèges que Colette et Ravel écrivirent en collaboration qui fit scandale à la salle Playel, qui est toujours joué mais jamais mis en scène.
Au passage, on souhaiterait trouver le temps de goûter les trouvailles linguistiques de Colette, pouvoir prendre le temps de noter les mots qu’elle invente. On se dit alors qu’on s’enquerra du texte, qu’on réécoutera isolément et pour eux-même les morceaux musicaux qui scandent et illustres les textes.
Elodie Mourot campe une Colette très crédible, volubile et très expressive, tout en tempête de sentiments mêlés ; Johannes Pfalz (violon et voix) et Verena Louis (au piano), lui donne la réplique avec justesse et pertinence.
Il convient de ne pas oublier la mise en scène tout en finesse de Fabrice Maigrot qui joue de la lumière pour rythmer et quasiment sculpter le texte, lui donnant une forme théâtrale qui n’existerait pas sans cela.

A l’issue de cette première, souhaitons avoir l’occasion de revivre ces quatre-vingt-quinze minutes de plaisir dans le confort d’une vraie salle de spectacle.

 

 

 
 



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